Comme promis, voici le récit de notre virée entre Salt Lake City et Sedona (lire ou relire la 1ère partie).
Le décollage a eu lieu à l'aéroport numéro 2 de l'aéroport international de Salt Lake City. L'avion, un Columbia Lancair 300, s'y trouve à l'abri, sous un hangar. George a débuté la préparation du vol dès la veille : préparation des cartes d'orientation, GPS, identification des passagers et des bagages. L'avion est rapide et confortable. Nous serons 4 durant ce vol estimé à 2 heures, ce qui signifie que nous ne pourrons pas remplir le réservoir complètement pour respecter les limites de poids.
Le carburant est adapté pour les avions possédant un moteur à pistons, il s'agit d'avgas 100 LL (comprendre carburant d'aviation d'indice 100 à faible teneur en plomb). C'est de l'essence relativement proche de celle des voitures mais avec des caractéristiques bien spécifiques (plus fort indice d'octane et très résistante au froid notamment). En résumé, ce type d'avion n'utilise pas de carburant à base de kérosène comme l'utilise les plus gros engins à turbines.
Il s'agira de mon premier vol sur ce type d'avion, je pense que l'on peut le qualifier de baptême de l'air. Je suis très excité à l'idée de découvrir les sensations sur ce type de vol et impatient d'observer le paysage qui nous attend. Une fois descendu de voiture, l'odeur de kérosène est omniprésente, le hangar se situe non loin des pistes d'avion, le flux d'atterrissage et de décollage est constant !
George sort l'avion du hangar et effectue une dernière vérification avant que tout le monde embarque. Le temps est excellent : très peu de vent et pas un seul nuage. La température est toutefois un peu frisquette et nous anticipons d'avoir froid en l'air. Même si l'avion possède son propre système de chauffage, la température à 11 500 pieds (3 500 mètres), n'est pas vraiment tropicale (surtout en hiver), on a prévu quelques couvertures, au cas où.
George sort l'avion du hangar et effectue une dernière vérification avant que tout le monde embarque. Le temps est excellent : très peu de vent et pas un seul nuage. La température est toutefois un peu frisquette et nous anticipons d'avoir froid en l'air. Même si l'avion possède son propre système de chauffage, la température à 11 500 pieds (3 500 mètres), n'est pas vraiment tropicale (surtout en hiver), on a prévu quelques couvertures, au cas où.
Allison sera la copilote. Elle est pilote, elle aussi, et pourra assurer un suivi du vol. George démarre l'avion, effectue les derniers réglages et nous nous rapprochons de la piste.
Sur la vidéo ci-dessous, vous pouvez visionner notre décollage et les premières images du vol avec les montagnes Wasatch et le centre-ville de Salt Lake City. J'utilise la caméra Virb élite de Garmin qui offre la possibilité de fournir la vitesse (en miles par heure), l'altitude (en pieds) et la trajectoire du vol. Vous retrouvez ces infos en bas de la vidéo.
Sur cette photo prise depuis les deux places arrières de l'avion, on aperçoit très bien les montagnes. A ce moment, nous sommes en pleine ascension pour atteindre progressivement notre altitude de croisière à 11 500 pieds au dessus du niveau de la mer.
Durant le vol aller, j'ai été marqué par la diversité des paysages et des variations de climat sur une aussi "courte" distance. Nous avons quitté Salt Lake City vers 9h30, sous un paysage montagneux, enneigé et des températures négatives. Nous avons ensuite survolé des paysages de petites montagnes, de pierre rouge, blanche, un plateau désertique, des canyons, pour enfin arriver au petit aéroport de Sedona en Arizona, vers 11h30 avec près de 20 degrés Celsius.
Champs circulaires dans le sud du Utah
Paysage montagneux entre l'Utah et l'Arizona
Plateau du Vermilion - voir carte
Précipice du Vermilion - voir carte
Grand Canyon - voir carte
Incontestablement, le survol du Grand Canyon aura été le moment le plus impressionnant. Il n'est pas très large, mais la profondeur des canyons, la couleur de la terre et tout simplement le fait de ce retrouver au-dessus de ce monument géographique m'auront marqué !
Pour vous en faire profiter, voici la vidéo du survol d'une partie du Grand Canyon
Une vérification de vol a lieu toutes les 30 minutes pour signaler sa position et vérifier que tout est correct. L'avion possède un système de pilotage automatique. Il est utilisé en rythme de croisière, pas pour les décollages et atterrissages.
L'atterrissage à Sedona
L'aéroport de Sedona a été construit sur une mesa. Il s'agit d'un haut plateau au beau milieu de la vallée avec une vue impressionnante depuis son sommet. Forcément cela rend l'atterrissage plus complexe : vent, courte distance de la piste et pas vraiment de droit à l'erreur...
La découverte de Sedona et le vol retour dans le 3ème et dernier article....