Depuis quelque temps, j'avais le souhait de personnaliser le blog et de faire faire un logo. Après plusieurs propositions et quelques discussions, nous avons retenu ce logo qui représente parfaitement l'idée du blog : partager nos expériences liées à l'immigration au Canada, tout en gardant un lien avec nos origines.
La feuille d'érable, symbole du Canada se transformant en avion en papier.
La feuille d'érable rappelle bien évidemment notre pays d'accueil et l'avion en papier illustre le lien que l'on souhaite conserver avec nos origines respectives, ainsi que notre envie de découvrir l'ensemble du Canada.
Je remercie Geneviève, graphiste et propriétaire du site eskabodesign.ca, pour son inspiration et sa créativité.
Le 15 décembre dernier, Citoyenneté et Immigration Canada a annoncé la création d'un nouveau permis de travail transitoire pour toutes les personnes qui vivent au Canada et qui ont effectué une demande de Résidence Permanente et dont le permis de travail actuel va se terminer au cours des 4 prochains mois.
Pour ceux qui ne le savent pas, la Résidence Permanente permet à des non-canadiens de demeurer et de travailler au Canada librement. L'obtention de ce statut prend du temps pour toutes les personnes qui habitent à l'extérieur du Canada et qui veulent immigrer ici (consulter les délais moyens).
En théorie, la demande de Résidence Permanente est traitée plus rapidemment si vous êtes déjà au Canada, mais il est courant que le permis de travail en cours arrive à expiration avant l'obtention du nouveau visa (exemple, le permis de travail arrive à son terme le 15 mars 2013 et la Résidence Permanente est octroyée le 15 juin 2013, que fait-on pendant ces 3 mois ?) .
Cette situation engendrait de nombreux problèmes et notamment de devoir redemander un nouveau permis de travail avec une procédure plus longue (l'employeur devait justifier pourquoi il prenait un non-canadien plutôt qu'un canadien. Il devait demander un AMT, avis sur le marché du travail). Si l'immigrant ne demandait pas de nouveau permis de travail, il n'avait plus le droit de travailler (avec toutes les conséquences qui vont avec) jusqu'à l'obtention de sa RP.
Le nouveau permis de travail transitoire évite toutes les démarches compliquées d'obtention d'un nouveau permis de travail (pas d'avis nécessaire) et le permis de travail serait ouvert (pas de restriction quant au choix de l'entreprise). Théoriquement, les personnes qui font la demande de ce nouveau permis transitoire obtiendraient une réponse rapidemment.
Pour avoir droit à un permis de travail ouvert transitoire, les demandeurs doivent remplir les conditions suivantes :
Se trouver actuellement au Canada,
Avoir un permis de travail valide qui expire dans les quatre prochains mois,
Avoir reçu une décision favorable quant à leur admissibilité à la RP, dans l’un des programmes de la catégorie de l’immigration économique mentionnés précédemment,
Avoir soumis une demande de permis de travail ouvert,
Si vous souhaitez plus d'infos, je vous invite à lire le bulletin complet publié par Citoyenneté et Immigration Canada : Bulletin opérationnel 485.
Pour la recherche d'emploi, vous pouvez lire ou relire le billet que j'avais rédigé pour les expat'. (ici pour l'article).
Je me rends compte que la section Agriculture & alimentation est un peu moins garnie ces derniers temps. Avec les fêtes qui approchent à grands pas, je vous propose trois idées cadeaux qui tournent autour du thème de l'alimentation et tout particulèrement l'alimentation au Québec, incluant sa partie "grand nord".
Pachamama, Cuisine des Premières Nations
La première idée de cadeau est un livre sur l'alimentation et les traditions culinaires des Premières Nations. Des amis nous ont offert cet ouvrage et il est truffé de recettes toutes plus originales les unes que les autres. Le livre présente également l'histoire, les habitudes alimentaires et les traditions de différentes communautés autochtones du Québec et de l'Ontario.
Pachamama, Cuisine des Premières Nations, aux éditions BORÉAL
Quelques exemples de plats que vous trouverez dans ce livre :
Les Perles à l'érable
Ce produit a gagné un prix d'innovation en 2011 et avait profité de la tendance cuisine moléculaire. Il s'agit de petites bulles de sirop d'érable pouvant être consommées avec des coktails, des hors-d'oeuvre ou tout simplement pour ajouter une touche de sirop d'érable dans les plats.
Inventées par la Coopérative Citadelle (coopérative québecoise de producteurs de sirop d'érable), ces perles d'érable ne sont malheureusement pas disponible à très court terme en raison d'absence d'inventaire (victime de son succès ?). A priori, on devrait de nouveau en trouver d'ici les prochains mois chez les revendeurs les Délices de l'Érable ou même sur leur boutique en ligne.
Boite découverte Agropur
Les fromages québecois, je vous en ai déjà parlés à maintes reprise (ici, par exemple), sont bons et variés. La coopérative laitière Agropur sort chaque année sa boite découverte composée de cinq fromages d'ici (l'Oka, le Chevrita, le Rondoux, le Champfleury et le Grand Cheddar).
Pour vous procurer cette boite, le plus simple est de vous rendre dans une fromagerie (par exemple la fromagerie Hamel au marché Jean-Talon de Montréal ou la fromagerie d'Atwater ou bien encore la fromagerie Yannick à Québec). L'autre possibilité est de vous constituer votre propre boite à des tarifs encore plus intéressants en vous rendant directement à la fromagerie Agropur à Saint-Hyacinthe (995 rue Johnson Est, le long de la 20).
Découvrez tous les fromages d'Agropur sur le site plaisirs et fromages.ca. Compter environ 30 $ pour la boite de cinq fromages.
Vous avez aimé ces quelques idées ? Partagez aussi les votres sur la page facebook du blog !
Chaque mois, les blogueurs qui participent à la photo du mois publient une photo en fonction d'un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogues respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci, le thème est "Un détail".
En début d'année 2011, les propriétaires des magasins de la Compagnie de la Baie d'Hudson (pour les français, c'est un peu l'équivalent des Galeries Lafayette) avaient annoncé la fermeture des magasins Zellers de l'ensemble du Canada au plus tard en mars 2013.
Au Québec, les premiers Zellers commencent à fermer après avoir pratiqué d'importantes liquidations (jusqu'à 90% de rabais). D'ici lundi 17 décembre (soit dans les 5-6 jours qui viennent), un grand nombre de Zellers (les restants) vont fermer leurs portes.
Fondés en 1931, les magasins Zellers avaient été rachetés par la Compagnie de la Baie d'Hudson. La Compagnie de la Baie commercialisent des produits plutôt haut de gamme et Zellers se chargeaient d'écouler des produits de plus bas de gamme.
Les derniers magasins se vident
D'importants rabais sont pratiqués sur l'ensemble des magasins. D'ici 5 jours ce magasin doit complétement fermer
Les présentoirs, les étagères, les bureaux, tout est à vendre !
Même si les produits n'étaient pas nécessairement de bonne qualité, la fermeture définitive de la deuxième plus importante grande surface au Canada est un tournant dans l'histoire du commerce canadien. C'est d'autant plus vrai que les locaux seront récupérés dans de nombreux cas par les deux très grandes chaines de distribution américaines : Target et Wal-Mart. Ces deux compagnies jouent exactement sur le même terrain de jeux que Zellers (des magasins qui vendent de tout : nourriture, vétement, matériel électronique, produits de beauté, déco et même des stands Mc Donald dans tous les Wall-Mart...).
Pour la Compagnie de la Baie d'Hudson, Zellers n'était (apparamment) plus rentable, mais pour les deux grands joueurs américains que sont Target et Wal-Mart, c'est une réelle opportunité de pénétrer le marché canadien pour le premier nommé et de continuer son développement pour le second.
Dans tous les cas et à l'approche des fêtes, si vous souhaitez terminer vos achats, sachez qu'il y a d'importantes aubaines dans les Zellers restants (appareils photo à 50 $ au lieu de 200 $, des TV à 150 $ au lieu de 900$, des équipements pour l'hiver jusqu'à -70%, des produits ménagers bénéficiants aussi d'importants rabais, etc...).
Avec la première vraie neige de l'année prévue sur Montréal, c'est un réflexe d'aller consulter la météo pour anticiper ce qui va nous arriver. Finalement, malgré les 10 cm de neige que nous avons reçus durant la nuit, les routes sont assez praticables ce matin. Les déneigeuses sont passées rapidement et la neige s'est transformée en pluie après la légère hausse de température.
Bref, à Montréal, la transition vers l'hiver et les tempêtes s'opèrent doucement.
Par contre, tôt ce matin, en regardant la carte météo, on pouvait distinguer qu'une région du Canada avait nettement plus froid que les autres :
La région de Yellowknife, dans les territoires du nord-ouest est réputée pour être particulièrement froide. Je clique alors pour avoir un peu de détails et là regardez !
-37 degrés en température mesurée et en raison du vent provenant du nord-est (vent en provenance du nord de la Baie d'Hudson et du pôle nord), la température peut descendre jusqu'à -49 degrés dans la région de Yellowknife !
Aussi, quand on regarde l'heure à laquelle se lève le soleil et l'heure du coucher, on se dit que seulement 5 heures de lumière par jour, ca doit être déprimant (et ca va encore diminuer d'ici les prochaines semaines !).
Prenant la voiture chaque jour, je consulte régulièrement la météo depuis les 2 ans et demi que nous sommes arrivés au Canada. De mémoire, je ne me souviens pas d'avoir vu des températures aussi glaciales depuis nos premiers jours en terre canadienne. Sachant que nous récoltons souvent le climat qui vient de l'ouest du Canada, attendons-nous à avoir froid d'ici les prochains jours !
En venant au Canada, nous devrions logiquement augmenter nos chances d'en voir, mais pour le moment, rien ! Mais nous n'avons pas encore mis toutes les chances de notre cotés. Comme vous le savez certainement, il est plus facile d'en voir en réunisant certaines conditions :
Être au-dessus de certaines latitudes (idéalement au-dessus du 64ème degrès). Ce qui signifie être dans le grand Nord canadien. Mais il est possible aussi d'en voir dans des plus basses latitudes (à hauteur de la ville de Québec par exemple),
Avoir un ciel bien dégagé (entendez par là, sans aucun nuage),
Être dans un lieu sans lumière (loin de toutes villes),
Privilégier un ciel sans lune (ou au moins sans pleine lune),
Des sites internet proposent une météo des aurores boréales pour connaitre l'intensité des éruptions solaires et maximiser ses chances d'assister à une aurore :
L'un des sites canadiens les plus connus : Aurora Max, de l'Agence Spaciale Canadienne, propose toute une série d'informations techniques pour suivre les activités solaires du coté de Yellowknife, dans les Territoires du Nord Ouest.
Au Québec, il est possible d'assister à des aurores boréales, mais plutôt dans le nord, comme je l'indiquais plus haut. Hormis le problème lié à la latitude, le sud du Québec est fortement peuplé avec beaucoup de "pollution lumineuse". A noter qu'il existe tout de même quelques endroits où il serait susceptibles d'en voir, comme au Mont-Mégantic, dans les Cantons de l'Est.
Il ne nous reste plus qu'à organiser une grande virée dans le grand nord canadien !
Au début du mois dernier, je présentais l'idée de développer une chronique (retrouvez ici le précédent billet : Chroniques d'ici) nous permettant de découvrir d'autres provinces au travers le portrait d'immigrants francophones répartis au quatre coin du Canada. Pour cette première rencontre, je vous emène dans la province de l'Alberta. Nous partons à la rencontre de "Dr. CaSo", immigrante française qui vit au Canada depuis 6 ans.
Dr. Caso, je rédige le blog c'est pas moi jle jure (cliquez sur le lien pour y accèder). Je vis au Canada depuis juillet 2006 : d'abord à Toronto et maintenant dans une ville du centre de la province de l'Alberta. Je décris cette ville comme l'ATPN (Austin, Texas, version Pôle Nord :-). Je suis prof universitaire.
Vidéo promotionnelle de la province de l'Alberta :
Quel a été ton principal défi en arrivant au Canada ?
Je venais de passer 10 ans aux États-Unis et j'ai eu beaucoup de mal à m'habituer à ne plus vivre dans le "nombril du monde". Selon moi, le Canada est inexistant pour les américains et les canadiens ont peu d'estime pour leur pays, comparé aux américains. De plus, tout est plus cher et plus compliqué au Canada et il y a beaucoup moins de compétition qu'aux US donc l'acheteur n'est pas roi comme aux US.
En gros, le Canada est bien plus différent des État-Unis que ce à quoi je m'attendais.
A ce jour, selon toi, quels sont les 4 avantages de vivre en Alberta ?
Les sports d'hiver, l'essence la moins cher du Canada (1.1 $ / litre environ en oct. 2012), le Stampede de Calgary (cliquez sur le lien ou ici pour la page wikipedia du Stampede de Calgary) et une économie moins pire qu'ailleurs au Canada.
A ce jour, selon toi, quels sont les 4 inconvénients de vivre en Alberta ?
L'hiver, l'éloignement de tout, la mentalité très "rough neck" (entendez par là, la vie qui tourne autour de l'activité du pétrole) et l'hiver ! Oui, je sais, je l'ai déjà dit, mais ça compte au moins pour deux !
Pour l'aventure et parcequ'on m'y offrait un boulot
drapeau albertain
Depuis ton installation au Canada, qu'est ce qui t'étonne ou te surprend le plus ici ?
Le fait que le canada est complétement vide ! Le pays est plus grand en surface que les États-Unis et pourtant, la population canadienne est tout juste 10% de ce qu'est la population américaine.
Parles-nous de la région où tu vis actuellement
C'est la prairie, mais il y a les Rocheuses à l'ouest (avec Banff et Jasper). C'est la province du pétrole donc les raffineries et les puits de pétrole sont courants dans le paysage. Les hivers sont ultra froids, mais pas humides et il y a en général assez peu d'accumulation de neige, parceque la neige à -25 degrès celsius est super fine et légère.
Il y a très peu d'habitants en Alberta, seulement 3 milions, alors que la ville même de Toronto a 5 milions d'habitants. La majorité des gens ici travaillent de près ou de loin dans le pétrole. Calgary est la plus grande ville, avec un peu plus d'un milion d'habitants, mais c'est malgré tout une ville assez peu développée culturellement comparée à Montréal ou Toronto.
A quelle occasion utilises-tu le français ?
Je n'utilise le français que pour parler à ma famille au téléphone et à mes chats !
Le reste de ma vie est en anglais.
En quoi consiste ton travail ? Est-ce que tu as eu des difficultés pour faire reconnaitre ce que tu as appris en France ?
Je n'ai jamais étudié en France (j'y suis née et j'y ai vécu 8 ans, c'est tout). J'ai fais mes études aux États-Unis (un doctorat en linguistique appliquée) dans une université prestigieuse donc je n'ai eu aucun mal à trouver du travail au Canada.
J'enseigne, je fais de la recherche et je dirige aussi un centre d'aide pour les étudiants.
Est-ce que tu estimes que ton immigration a influencé ton caractère ou ta façon de voir les choses ?
Comme j'ai vécu en France, en Suisse et aux États-Unis avant d'arriver au Canada, ma façon de voir les choses a toujours été très fluide et changeante.
Je pense qu'il y a jamais qu'une seule vérité et qu'il n'y a pas non plus d'endroit idéal ni de monde parfait nulle part. Mais je pense que la vie est beaucoup plus facile au Canada qu'en France, et encore plus facile aux États-Unis (qui me manquent beaucoup) (malheureusement, j'ai la nationalité française, la suisse et la canadienne, mais je n'ai jamais pu avoir la nationalité américaine donc ça serait difficile de retourner y vivre).
Peux-tu nous recommander 4 ou 5 idées de visites à faire en Alberta ?
Les Rocheuses sont sublimes, il y a le Stampede à Calgary, les dinausores (les vrais!) à Drumheller, et heu... l'exploitation de sables bitumineux (unique au Monde!) à Fort Mc Murray...
Quel endroit du Canada rêves-tu de visiter, voire même d'habiter ?
J'aimerais beaucoup aller explorer le grand nord : Yellowknife, le Nunavut, tout ça. J'ai beaucoup aimé vivre à Toronto, mais je suis pas mal en Alberta pour le moment, alors j'y reste.
Quel regard portes-tu sur la France depuis que tu vis au Canada ?
C'est un pays que je ne comprends pas et qui ne m'attire pas mais qui me manque en même temps...emfin surtout les pains aux raisons et le fromage (sourire). Enfin, c'est un pays que j'aime encore assez (surtout parce que j'y ai de la famille) pour avoir voté lors des deux dernières élections présidentielles.
Qu'est ce qui te manque le plus de la France ?
Le fromage !
Quelle est ta saison favorite au Canada ?
Le printemps ! Qui arrive en juin, ici, il faut le préciser !
Pour toi, quel est le plus désagréable entre le facteur humidex et le facteur éolien ?
Le facteur éolien est bien plus pénible ici que le facteur humidex qui est toujours très bas.
Avec les grands froids (jusqu'à -46 degrès celcius en 2009,voir ce lien), la moindre brise peut se révèler mortelle.
C'est sur cette dernière question que se conclue cette première rencontre. Je remercie chaleureusement Dr. CaSo pour sa participation à ce billet sur les Chroniques d'ici. Je vous donne rendez-vous le mois prochain pour y rencontrer Marc, un franco-canadien dans la quarantaine qui vit à Toronto, en Ontario.
Vous êtes francophones, non canadien (ou avec la double nationalité) et vous vivez dans l'une des provinces ou l'un des territoires du Canada, n'hésitez pas à communiquer avec moi. Ce sera l'occasion de faire découvrir votre milieu de vie, les challenges que vous avez surmontés ainsi que les différences liées à votre immigration que vous avez vécues ou que vous vivez au quotidien. Je vous attends !
Au Canada, le retour à l'heure d'été est prévu le dimanche 9 mars 2014.
Dans la nuit du samedi au dimanche, nous allons avancer d'une heure : à 2h00, il sera en fait 3h00(retour accueil). Votre changement d'heure maintenant planifié, n'hésitez pas à parcourir le blog et n'oubliez pas la page Facebook du blog : cliquez ici pour y accéder.
À Montréal depuis août 2010, nous avons créé ce blog dans le but de partager nos expériences liées à l'immigration. Vous y trouverez des photos, des résumés et des articles sur nos aventures en Amérique du Nord. Vous y découvrirez également le portrait d'autres francophones ayant décidé d'immigrer au Canada.