Le hockey, je ne connaissais pas tellement avant d’arriver à Montréal, quoique l’ancienne très bonne équipe des Flammes Bleues de Reims m’avait déjà permis d’y goûter. A l’époque, l’équipe rémoise (double championne de France !) jouait dans une patinoire de 1 200 places et nous avions la chance d’aller patiner de temps en temps dans cette même patinoire durant les cours de sport.
Nous voici à Montréal depuis presque 4 ans et la ville vit actuellement à l’heure des séries (play-off, en anglais). Depuis notre arrivée au Québec, c’est la première fois que Montréal est aussi proche d’accéder à la finale de la Coupe Stanley. Le 6ème match de ce soir contre New-York est capital et seule une victoire permettra à Montréal de poursuivre son aventure.
Nous voici à Montréal depuis presque 4 ans et la ville vit actuellement à l’heure des séries (play-off, en anglais). Depuis notre arrivée au Québec, c’est la première fois que Montréal est aussi proche d’accéder à la finale de la Coupe Stanley. Le 6ème match de ce soir contre New-York est capital et seule une victoire permettra à Montréal de poursuivre son aventure.
Le Centre Bell, un soir de match
Crédit photo : http://canadiens.nhl.com/index.html
La ferveur des partisans / fans est très importante pour l’équipe montréalaise et il ne se passe pas une journée sans que nous parlions des Séries au travail, dans les médias, dans la rue, bref partout ! A chaque match, j’ai toujours un grand sourire quand je vois notre voisin vêtu de Bleu, Blanc, Rouge avec sa télé sur le balcon. Il est fier de son équipe, c’est clair, et il veut que tout le monde le sache, mais je pense également que c’est une excellente manière pour lui de communiquer avec les autres. L’émotion que lui procure l’équipe de Montréal facilite son contact avec les autres et lui permet d’ouvrir certaines barrières. En dehors des matchs, on ne le voit jamais et je perçois que ce ne doit pas être facile tous les jours pour lui.
En fait, ce qui me surprend surtout, c’est la manière à laquelle, nous, les immigrants, nous nous attachons aussi à cette équipe. C’est incroyable le nombre de personne qui ne sont pas nées ici que nous pouvons croiser un peu partout dans Montréal et qui sont attachées à l’équipe de hockey. Clairement, les matchs des Séries attirent plus de monde que durant la saison régulière, mais quand même, je suis surpris de voir autant de personnes arrivées plus ou moins récemment au Québec et qui s’enflamment pour leur équipe d’adoption !
L’équipe joue bien, les matchs sont intenses, l’ambiance dans les bars, les restaurants et bien sûr au Centre Bell est fabuleuse, ça donne le goût de s’y intéresser. Au-delà, du jeu, c’est aussi l’occasion de rencontrer du monde et de se retrouver en groupe, ça facilite en quelque sorte l’intégration. Toutes ces choses nous pourrions les faire sans les Canadiens de Montréal, mais il est clair que la fièvre de Séries renforce ce sentiment.
Go Habs Go
En fait, ce qui me surprend surtout, c’est la manière à laquelle, nous, les immigrants, nous nous attachons aussi à cette équipe. C’est incroyable le nombre de personne qui ne sont pas nées ici que nous pouvons croiser un peu partout dans Montréal et qui sont attachées à l’équipe de hockey. Clairement, les matchs des Séries attirent plus de monde que durant la saison régulière, mais quand même, je suis surpris de voir autant de personnes arrivées plus ou moins récemment au Québec et qui s’enflamment pour leur équipe d’adoption !
L’équipe joue bien, les matchs sont intenses, l’ambiance dans les bars, les restaurants et bien sûr au Centre Bell est fabuleuse, ça donne le goût de s’y intéresser. Au-delà, du jeu, c’est aussi l’occasion de rencontrer du monde et de se retrouver en groupe, ça facilite en quelque sorte l’intégration. Toutes ces choses nous pourrions les faire sans les Canadiens de Montréal, mais il est clair que la fièvre de Séries renforce ce sentiment.
Go Habs Go
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