Pour la deuxième année consécutive, Nina Attal et ses musiciens débarquent au Festival International de Jazz de Montréal. Ils seront sur scène le dimanche 1er juillet dès 21 h 00 (puis de nouveau à 23 h 00) sur la scène principale (scène TD) de la place des festivals de Montréal.
Je vous laisse découvrir la présentation par les organisateurs du festival :
"Cette blueswoman que le Festival a dégotée chante, joue de la guitare comme une déesse rock et compose et écrit ses propres chansons, à seulement 20 ans ! Et il suffit d’un solo de la jolie demoiselle pour constater son incroyable talent ! Depuis son passage électrisant au Festival l’année dernière, elle a sorti son premier CD, Yellow 6/17, aux influences soul, funk et rythm n’ blues, et elle nous fait le grand plaisir de revenir cette année nous le présenter !"
C'est typiquement le genre d'artiste qui vaut vraiment la peine d'être vu en concert, je vous la recommande vivement ! Après un premier festival (édition 2011) sur l'une des scènes annexes, le groupe va se présenter sur la scéne principale pour cette édition 2012, c'est un bon signe ;-)
Pour ce week-end à rallonge de la Saint Jean-Baptiste (le 24 juin), nous avons décidé de prendre l'air et de quitter Montréal. Une nouvelle fois, nous avons privilégié les États-Unis en partant vers l'État de New-York dans un parc d'état. Ce parc est assez connu puisqu'il porte le nom d'une chaine de montagne réputée : Adirondack State Park. Nous avons essentiellement visité le nord du parc.
Notre petit séjour s'est déroulé en deux temps : une randonnée à Ampersand Mountain puis la découverte de Lake Placid (Jeux Olympiques d'hiver de 1932 et de 1980). Situés à 2h30 environ au sud de Montréal, ces deux sites sont faciles d'accès (ajouter en plus le temps de passage à la frontière, coût 6 $US pour un VISA valable 3 mois) depuis la province canadienne.
Le matin, nous avons fais une petite randonnée sur le bord d'un lac, près de Ampersand Mountain, non loin de Saranac Lake. Le lac est assez agréable et vous y trouverez une petite plage de sable. L'accès est public et gratuit (depuis la ville de Saranac Lake, suivre la route 3 en direction ouest, vous tomberez sur un petit parking à votre droite après une dizaine de kilomètres depuis Saranac).
Pour l'après-midi, nous avons poursuivi notre randonnée en direction du sommet du Mont Ampersand. (traversez la route, la piste est juste en face du parking permettant d'accèder à la plage). La piste est longue de 2.7 miles avec un départ très facile, au milieu des bois. Après 1 mile, ça corse franchement ! La piste est vraiment abrupte avec beaucoup de roches et d'arbres. Nous avons fais la montée en 2 h 00. Je recommande d'avoir un équipement au minimum adapté pour la randonnée (très bonnes chaussures tout particulièrement) et d'avoir quelques expériences de randonnée avant.
Passage assez pentu avec quelques roches
En arrivant au début de la piste, nous nous sommes enregistrés pour signaler notre présence et préciser notre objectif du jour et la durée prévue du séjour. En fin de parcours, lors du retour, nous avons signé le registre pour signaler notre départ (check-in, check-out).
Après les 2 h 00 de montée, la vue est superbe et ça en vaut la peine. Le sommet culmine à 1 022 mètres (3 352 pieds) et vous offre une vue à 360 degrès sur le domaine des Adirondacks.
Voici quelques photos au sommet.
Cette randonnée, nous l'avons bien ressentie dans les jambes, cela faisait très longtemps que nous n'avions pas eu des courbatures le lendemain. La piste en tant que telle n'est pas très longue, mais sans être vraiment bien équipés, certains passages furent plus compliqués que d'autres :-)
Pour prendre conscience que d'autres ont réalisé des exploits bien plus retentissants, nous avons ensuite décidé de visiter Lake Placid, le lieu d'organisation des Jeux Olympiques d'hiver de 1932 et de 1980.
L'arena de hockey de Lake Placid :
Visible à des kilometres, le complexe de saut à ski de Lake Placid vaut le détour (compter 11$ US pour visiter le site et notamment la montée dans la tour du tremplin) :
Coté chiffres, il aura fallu couler du béton 24 h sur 24 pendant 15 jours pour construire ce tremplin ! Vous pouvez accèder au sommet par l'ascenseur.
La vue en haut du tremplin est impressionnante
Le podium en dessous le tremplin
Pour finir, voila ce que ca donne un descente du tremplin en direct avec une camera embarquée sur le front (ce n'est pas à Lake placid, mais le principe est le meme :-) :
C'est vraiment une année particulière cette année 2011-2012.
L'hiver ne fut pas vraiment rigoureux et nous n'avons presque pas eu de neige dans le sud du Québec (peut-être deux ou trois tempètes, mais pas plus). En mars dernier, le thermomètre était remonté à 23 degrès, ce qui est vraiment exeptionnel pour la saison (la température moyenne en mars à Montréal est de 13 degrès). A la même époque, en mars 2011, il y avait encore près de 50 centimètres de neige aux fenêtres du bureau.
Nous sommes maintenant en juin et les fortes chaleurs sont plutôt logiques pour la saison, mais les températures pour les prochaines heures s'annoncent vraiment élevées. Ce sera d'autant plus marqué que la pression est importante et que l'air est humide.
En conséquence, pour demain après-midi, ils annoncent même des températures de l'ordre de 42 degrès en prenant en considération ce fameux facteur humidex (le plus haut à Montréal a été mesuré à 46.8 degrès en aout 1975).
Ce sont des températures qui arrivent chaque année (généralement sur de courtes périodes), ca n'a donc rien de vraiment exeptionnel en soit, mais la température ressentie est tout de même assez importante et plus difficilement supportable. La nuit, la température ne descend presque pas, au point qu'en terme de ressenti, on frôle encore le 30 degrès.
Chaque mois, les blogueurs qui participent à la photo du mois publient une photo en fonction d'un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogues respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci, le thème est "Transparence"
J'ai choisi une photo que j'ai prise l'été dernier, lors de notre premier vol en montgolfière en Montérégie, au Québec.
Il était tôt le matin, le soleil se levait à peine pendant que nous gonflions le ballon. Celui-ci était posé sur le sol, étalé de tout son long avec la nacelle en osier à son bout. Pendant le gonflage, l'équipe s'assure que l'air rentre bien dans l'ensemble de la montgolfière. Sur cette photo, on aperçoit l'ombre de deux des équipiers. Les toiles de montgofière sont fines, limites transparentes, mais elles n'en sont pas moins très solides.
Nous avons profité de la venue de nos parents et de cette belle semaine ensoleillée pour visiter ou revisiter plusieurs endroits de Montréal et ses alentours.